ENCENS

ENCENS

ENCENS - bougies senteurs

Histoire des encens*

Le dieu assyrien Baal en est un grand consommateur, mais Yahvé, dans l'Ancien Testament, semble également beaucoup apprécier l'encens, mentionné à 113 reprises dans les divers livres. On note surtout un passage de l'Exode (XXX: 34-37) dans lequel Yahvé précise à Moïse la composition du mélange qu'il faut faire brûler pour lui (storax, onyx, galbanum, aromates et pur encens), tout en lui indiquant que ce mélange ne doit pas être utilisé de façon profane.

Les Égyptiens, considérés comme les plus grands parfumeurs de l'Antiquité, font eux aussi un grand usage de l'encens, qui entrait notamment dans la composition du kyphi. Le nom même de l'encens dans l'ancienne langue égyptienne est évocateur. Le mot "netcher" désigne ce qui relève des dieux ou du divin et le causatif de ce mot est utilisé pour dénommer l'encens : "sénetecher" dont une traduction pourrait être : "Ce qui rend divin". Même chose chez les Grecs et les Romains. La nature divine de l'encens est évoquée par Ovide dans ses Métamorphoses, puisque selon lui le premier arbre à encens aurait poussé sur la tombe de Leucothoé, maîtresse d'Hélios châtiée par son père Orchamos.

Le christianisme, dans la continuité de l'Ancien Testament, perpétue l'utilisation de l'encens. De plus, il fait partie des cadeaux apportés au Christ par les rois mages. L'encens est brûlé dans un encensoir, qui est balancé selon l'usage propre à chacun des rites respectifs pour mieux en diffuser dans l'air le parfum. La fumée de l'encens montant vers le ciel symbolise également la prière qui monte vers Dieu.

De tous les parfums, l'encens est certainement celui qui a le passé le plus prestigieux. On le considérait dans l'Antiquité comme plus précieux que l'or, et la route de l'encens a fait la fortune de plusieurs royaumes arabes. (*extrait wikipédia)

ENCENS

Filtres actifs